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abdoul
15 mars 2007

L’homme postmoderne est soumis à une telle

L’homme postmoderne est soumis à une telle pression psychologique, qu’il ne faut alors pas s’étonner qu’il ne puisse pas en assumer le stress. Les esprits les plus faibles sont broyés et vont grossir la foule des « déviants » dont la société elle-même ne veut pas et qu’elle tend à contrôler ou incarcérer. C’est la société qui véhicule les tensions, c’est la société qui engendre l’anxiété qui conduit à un comportement psychotique et c’est aussi elle qui fixe les règles de ce qui est considéré comme « sain ». Dans notre culture occidentale, le conditionnement culturel martèle que pour exister, il faut être reconnu, il faut mener une vie active, une vie axée sur l’ego, il faut être compétitif, avoir un souci exclusif de la réussite sociale, des réussites matérielles. Il faut savoir tirer les erreurs de son passé, il faut s’inquiéter de son futur et y travailler sans relâche. La vie est une lutte, mais c’est une poursuite qui promet comme récompense, la satisfaction du loisir et une retraite confortable ! Sinon. Sinon vous ne serez rien, vous serez un raté. Et comme la compétition est rude, que tout le monde n’est pas également équipé pour y triompher, alors la société elle-même engendre les laissés pour compte, les exclus, tous ceux qui rejoignent la marge et ne sont pas normaux. Le peuple des « fous », fou dans cette souffrance qui n’est que la conséquence de la folie du monde.

720186999

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